lun 15 décembre @ 11h00 – 18h00
Écrin et Diamant en spectacle le lundi 15 décembre 2025.
Un moment magique pour un show transformiste raffiné et plein d’émotions.
Écrin et Diamant en spectacle le lundi 15 décembre 2025.
Un moment magique pour un show transformiste raffiné et plein d’émotions.
Des icônes qui ont ouvert la voie et inspirent encore aujourd’hui
Le transformisme est un art qui a marqué l’histoire du cabaret par son audace et sa créativité. À travers le parcours de figures emblématiques, découvrez comment cette discipline a façonné la scène et continue d’inspirer les artistes d’aujourd’hui.
Le transformisme est bien plus qu’un jeu d’apparences : c’est un art qui bouscule les codes, défie les normes et invite à une réflexion sur l’identité et la liberté.
Derrière les paillettes et les métamorphoses, il y a des artistes visionnaires qui ont osé s’imposer sur scène à une époque où cela relevait parfois du défi.
Quatre figures emblématiques incarnent particulièrement cette audace : Coccinelle, Bambi, Guilda et Michou.
La pionnière internationale
(1931-2006)
De son vrai nom Jacqueline-Charlotte Dufresnoy, Coccinelle est une artiste qui a marqué l’histoire du cabaret parisien et bien au-delà.
Elle débute dans les années 1950 au célèbre Carrousel de Paris, où son charme et son élégance séduisent le public.
En 1960, son opération de réassignation sexuelle fait la une et contribue à une visibilité nouvelle pour les personnes transgenres, dans un contexte où le sujet était encore tabou. Mais au-delà de cette médiatisation, Coccinelle a construit une carrière d’artiste complète : chanteuse, actrice et meneuse de revue.
Icône de courage et de glamour, elle demeure un symbole de liberté et d’émancipation.
L’élégance incarnée
(née en 1935)
Marie-Pierre Pruvot, connue sous le nom de scène Bambi, rejoint elle aussi le Carrousel de Paris dans les années 1950. Avec sa silhouette élancée et son raffinement, elle devient rapidement l’une des étoiles du cabaret.
Mais Bambi ne se limite pas à la scène : elle poursuit de brillantes études et devient professeure de lettres en Seine-Saint-Denis, menant une carrière discrète et respectée dans l’Éducation nationale.
Plus tard, elle raconte son parcours dans plusieurs ouvrages autobiographiques, dont Marie parce que c’est joli et Carnet de métamorphose.
Bambi incarne une double réussite : celle d’une artiste de cabaret adulée et celle d’une intellectuelle qui a su allier son art et son engagement personnel.
L’élégance québécoise à Paris
(1924-2012)
Né Jean Guilda Robillard au Québec, Guilda s’impose comme l’une des grandes figures du transformisme en France dans les années 1950 et 1960. Installé à Paris, il séduit par son humour, son talent d’imitateur et son style glamour.
Guilda se distingue par sa capacité à parodier les stars de l’époque tout en restant d’une classe et d’une élégance incomparables. Sa carrière le mène aussi au cinéma et à la télévision, où il contribue à faire connaître le transformisme auprès d’un public plus large.
Avec son charisme, Guilda a participé à donner au transformisme ses lettres de noblesse, le faisant passer d’un art confidentiel à un véritable phénomène populaire.
Le prince bleu de Montmartre
(1931-2020)
Difficile d’évoquer le transformisme sans parler de Michou, figure incontournable du cabaret parisien. Avec son éternelle tenue bleue et son sourire pétillant, il a fondé dans les années 1950 le mythique Cabaret Michou à Montmartre. Très vite, son établissement devient un lieu incontournable où se côtoient vedettes, anonymes et personnalités politiques, tous séduits par l’esprit festif et l’ambiance unique du cabaret.
Michou n’était pas seulement un transformiste, mais aussi un ambassadeur de la fête et de la liberté. Grâce à lui, l’art du transformisme est sorti de l’ombre pour entrer dans le cœur du grand public.
Son cabaret est resté ouvert plus de 60 ans, une longévité exceptionnelle dans l’univers du spectacle.
L’icône subversive
(1945-1988)
Né Harris Glenn Milstead, l’artiste connu sous le nom de Divine est une figure culte du transformisme et de la culture pop.
Acteur, chanteur et drag-queen, Divine a marqué le cinéma underground américain grâce à sa collaboration avec le réalisateur John Waters, notamment dans des films devenus cultes comme Pink Flamingos.
Avec son look exubérant, son audace sans limite et sa personnalité hors norme, Divine a bouleversé les codes du genre et est devenu une véritable icône LGBTQ+ internationale. Sa carrière musicale, avec des titres comme You Think You’re a Man, lui a offert une reconnaissance supplémentaire, faisant d’elle une légende qui inspire encore aujourd’hui des générations d’artistes.
Le gentleman du transformisme britannique
(1927-2009)
Originaire d’Irlande mais installé au Royaume-Uni, Danny La Rue est considéré comme l’un des transformistes les plus célèbres d’outre-Manche. Sa carrière a traversé plusieurs décennies, des années 1950 aux années 1990, et il a conquis le public britannique avec son élégance et son humour.
Connu pour ses imitations brillantes de stars féminines, mais aussi pour son sens du spectacle grand public, Danny La Rue a su donner au transformisme une visibilité exceptionnelle dans le monde anglo-saxon. En 2002, il a même été décoré de l’Ordre de l’Empire britannique pour sa contribution au divertissement.
Véritable star de cabaret et de télévision, il reste un modèle d’excellence artistique.
Coccinelle, Bambi, Guilda, Michou, Divine et Danny La Rue… tous ont contribué à façonner l’histoire du transformisme. Leur audace a permis de donner à cet art une place unique, entre tradition, liberté et innovation.
En tant qu’artiste transformiste aujourd’hui, je ressens profondément cet héritage. Leurs parcours m’inspirent et me rappellent que chaque apparition sur scène est une occasion de perpétuer cette tradition, tout en y apportant ma touche personnelle et contemporaine.
Ces artistes, chacun à leur manière, ont prouvé que le transformisme n’était pas seulement un divertissement, mais un art majeur, porteur de sens et de liberté. Leur influence se ressent encore aujourd’hui dans les cabarets, sur scène et dans les spectacles transformistes du monde entier.
Envie de plonger dans la magie du transformisme ? Contactez-moi pour organiser un spectacle et laissez-vous emporter dans un univers où chaque transformation devient une célébration.
Il est des documentaires qui dépassent la simple narration d’un parcours artistique pour venir toucher quelque chose de profondément personnel.
C’est exactement ce que propose L’absent, dans le cœur de Piche, diffusé sur France 2. À travers le portrait de Mike Gautier, alias Piche, on découvre bien plus que l’histoire d’un drag à barbe : c’est une ode à la famille, à la résilience et à l’importance des liens fraternels.
Révélé au grand public par Drag Race France et remarqué lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024, Piche s’impose comme une figure unique : drag à barbe et rappeur queer. À contre-courant des codes habituels du drag, il revendique une identité hybride et puissante.
Dans le documentaire, on le suit dans les coulisses de son premier grand concert à l’Élysée-Montmartre, en mars 2025.
Entre répétitions, doutes et moments de grâce, on découvre un artiste qui puise son énergie autant dans son audace que dans son entourage.
Ce qui frappe avant tout, c’est la place de la famille.
Issu d’une communauté gitane à Arles, Piche a grandi avec un père qui s’est éloigné de lui. Mais au milieu de cette absence, deux présences brillent de force et de bienveillance : sa mère Nadia, figure protectrice, et son frère jumeau Morgan, qui est aussi son collaborateur artistique.
Le film montre combien ce lien fraternel est vital. Morgan n’est pas seulement un frère, il est le miroir, l’ancre et l’alter ego créatif de Piche.
Cette complicité me parle d’autant plus que moi aussi, j’ai un frère jumeau, Éric.
Être deux, c’est grandir avec un double, un allié, parfois un rival, mais surtout un témoin constant de son propre chemin. Cette fraternité, je l’ai vécue et continue de la vivre chaque jour.
J’ai également un grand frère, Thierry, qui a joué un rôle déterminant dans mon parcours.
En tant qu’aîné, il a souvent été un guide, une figure d’exemple, celui qui montrait la voie et apportait un regard protecteur. Cette présence a été précieuse, car elle m’a donné des repères et la force d’avancer avec confiance.
J’ai aussi été touché par la thématique de l’absence paternelle.
Mon père est décédé quand j’avais 16 ans. Ce vide, je l’ai ressenti très tôt. Comme Piche, j’ai dû trouver dans ma fratrie et dans ma famille une force pour me construire, pour rêver et pour créer.
Le réalisateur Julien Gaspar-Oliveri choisit de mêler les images actuelles aux archives intimes. Ce procédé donne au documentaire une texture sensible, presque fragile. On y voit l’enfant derrière l’artiste, les blessures derrière les paillettes. Piche se livre avec sincérité, sans chercher à édulcorer son parcours.
Le contraste entre les projecteurs de la scène et les confidences familiales en coulisses rappelle que chaque performance est aussi un acte de résistance, un cri d’existence face à l’absence et aux normes sociales.
Bien sûr, L’absent, dans le cœur de Piche est un portrait queer, mais il dépasse largement les frontières de ce seul univers. C’est une histoire universelle sur la fraternité, la famille, l’absence et la reconstruction. C’est un récit qui résonne avec toutes celles et ceux qui ont trouvé dans un frère, une sœur, ou un proche, la force de s’affirmer et d’aller de l’avant.
Regarder ce documentaire, c’est se rappeler combien les liens familiaux peuvent façonner un destin. La réussite artistique de Piche n’est pas seulement celle d’un individu : c’est aussi celle d’un duo indissociable, d’une mère courageuse, d’une communauté soudée.
Cela m’a bouleversé car, en tant que jumeau, je sais combien ce lien peut être puissant. Avec Éric, j’ai toujours ressenti ce fil invisible, cette énergie partagée qui nourrit et guide. Avec Thierry, j’ai eu la chance d’avoir un grand frère protecteur et inspirant, capable de tracer une voie à suivre. Et comme Piche, j’ai compris qu’on peut transformer l’absence en force, et la douleur en art.
À travers ce portrait sensible, on comprend que l’absence peut être comblée par la force des présences qui restent. Piche avance, entouré de ceux qui l’aiment, et transforme ses blessures en art.
L’absent, dans le cœur de Piche n’est pas qu’un documentaire sur un artiste drag : c’est un hommage vibrant à la résilience, à la fraternité et à la puissance de l’amour familial.
Un film à voir absolument, que l’on soit passionné d’art, sensible aux récits intimes, ou simplement curieux de découvrir la trajectoire d’un artiste hors du commun.
Un contretemps qui ouvre de nouvelles perspectives
Ma page Facebook a récemment été fermée, sans que cette décision ne vienne de moi. Comme beaucoup d’artistes, j’utilisais cet espace pour partager mes spectacles, mes photos et mes actualités avec vous. Cette fermeture est donc un contretemps, mais certainement pas une fin à notre belle aventure.
Heureusement, plusieurs autres espaces restent ouverts pour garder le lien et suivre mon actualité :
Cette fermeture, bien que frustrante, me donne l’occasion de développer autrement ma communication et de renforcer ce blog. Ici, je peux partager plus librement mes inspirations, mes histoires et mes coulisses, sans contrainte extérieure.
Je tiens à vous remercier pour votre soutien, qui ne faiblit jamais. Même si Facebook n’est plus là, la magie continue ailleurs, et je vous invite à me retrouver sur mes autres plateformes pour poursuivre l’aventure.
Le spectacle continue, et de nouvelles pages s’écrivent avec vous !
Quand l’histoire rencontre la créativité d’aujourd’hui
Plonger dans l’univers du transformisme, c’est découvrir un art qui mêle héritage et innovation. De Guilda à Bambi, en passant par Coccinelle, Michou ou encore RuPaul, chaque artiste a façonné cet univers unique. Aujourd’hui, je poursuis cette tradition en lui donnant ma propre touche de modernité.
Le transformisme n’est pas une mode récente : c’est un art qui traverse les époques et les cultures. Depuis l’Antiquité, les artistes ont joué avec les apparences et les genres pour surprendre et fasciner. Au théâtre élisabéthain, par exemple, les rôles féminins étaient incarnés par des hommes, faute de femmes autorisées à monter sur scène. Dans les cabarets parisiens du XIXᵉ siècle, le travestissement est devenu un véritable spectacle, mêlant humour, élégance et subversion.
Avec l’essor du cabaret, le transformisme s’est imposé comme une discipline à part entière. Costumes flamboyants, plumes, paillettes et métamorphoses rapides en coulisses : tout était pensé pour émerveiller le public. Chaque apparition devenait une surprise, chaque transformation une petite révolution scénique. Le cabaret a offert au transformisme un écrin idéal, à la fois festif et artistique.
L’histoire du transformisme est jalonnée de personnalités qui ont marqué leur époque par leur audace et leur créativité.
Dans mes spectacles, je choisis d’honorer cette tradition tout en y apportant une touche personnelle. J’aime mêler glamour et modernité, jouer avec les codes et surprendre par des transformations inattendues. Le transformisme, pour moi, c’est bien plus qu’un simple changement d’apparence : c’est une façon de raconter une histoire, de faire voyager le spectateur d’un univers à l’autre en un instant.
Je vois le transformisme comme un art vivant. Héritier des grandes figures d’hier, il continue d’évoluer grâce aux artistes d’aujourd’hui qui osent innover, expérimenter et repousser les limites. C’est cette alliance entre respect de la tradition et audace contemporaine qui rend chaque spectacle unique.
Si vous n’avez encore jamais assisté à un spectacle transformiste, je vous invite à franchir le pas. Derrière chaque numéro, il y a une part de rêve, de technique et beaucoup de passion. Et c’est sur scène, dans le partage avec le public, que la magie prend vraiment vie.
Envie de découvrir l’univers du transformisme ? Contactez-moi pour organiser un spectacle inoubliable et laissez-vous emporter dans la magie de la métamorphose.